Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 23:48

UTILISATION de l'HEPARINE NON FRACTIONNEE

CORRESPONDANCES : Les presciptions sont faites en U.I.

1 flacon de 250mg = 5 ml = 25000 UI

UI

mg

ml

UI

mg

ml

100

1

0,02

10000

100

2

500

5

0,1

12500

125

2,5

1000

10

0,2

15000

150

3

2000

20

0,4

17500

175

3,5

3000

30

0,6

20000

200

4

4000

40

0,8

25000

250

5

5000

50

1

30000

300

6

6000

60

1,2

35000

350

7

7000

70

1,4

40000

400

8

8000

80

1,6

45000

450

9

9000

90

1,8

50000

500

10

CALCULS DE DOSES :
    Soit, faire produit en croix :

Dose voulue

12000 ui / 24h.

"Etalon"

5000 ui

1 ml.

Volume
voulu / 24h.

12000 ui

 12000 x 1
= -------------------
5000

= 2,4 ml

    Soit, appliquer la règle simple : suivante pour avoir le volume d'héparine en fonction de la dose : 

                       Dose héparine (ui) x 2
Volume (ml) = ------------------------------------------
                     10.000

    ce qui donne le même résultat que précedemment pour 12000 ui/ 24 heures

DILUTION de la SE : exemples ci dessous pour 12000 ui / 24 h.

  • - Préparation SE pour 12 heures : 6000 ui / 12h, donc 1,2 ml ds 48 cc V4
  • - Préparation SE pour 24 heures :12000 ui / 24h., donc 2,4 ml ds 48 cc V2

CHANGEMENT DOSAGE Héparine en cours de SE

                              Nouvelle dose x Vit.SE en cours
Nouvelle Vit.SE = -------------------------------------------------------
                        Dose en cours

Exemple pour dose de 15000 ui / 24 heures, soit 3 ml ds 48ml. V2 :

  • - Passer à 20000 ui / 24h. : Nouvelle vitesse = 20000 x 2 / 15000 = V 2,7.
  • - Baisser à 12000 ui / 24h. : Nouvelle vitesse = 12000 x 2 / 15000 = V 1,6.
Partager cet article
Repost0
Published by Dr Thierry FIEROBE - dans Techniques infirmières
25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 13:01
Dr. David AMMAR (DA) 01 46 74 22 97
Dr. Laurent CASENOVE (LC) 01 46 74 43 33 poste 3017
Dr Céline DARDANNE (CD) 01 46 74 23 45
Dr Yorick DE DIEULEVEULT (YD) 01 46 74 37 28
Dr Nicolas FAYOLLE (NF) 01 46 74 43 33 poste 30 13
Dr Guillaume FOUCART (GF) 01 46 74 43 33 poste 30 16
Dr Lotfi GHANEM (LG) 01 46 74 37 28
Dr Adelina GRIGORE (AG) 01 46 74 42 93
Dr. Stéphane ILLOUZ (SI) 01 46 74 43 33 poste 3018
Dr. Elyes KERKENI (EK) 01 46 74 22 89
Dr Mathias LATERRADE (ML) 01 46 74 37 28
Dr Côme LEGAUT (CoL) 01 46 74 43 33 poste 30 14
Dr. Caroline LUSTMAN (CL) 01 46 74 37 93
Dr. Anne-Laure PAQUET (ALP) 01 46 74 37 28
Dr. Chau PHAM MINH (PMC) 01 46 74 42 94
Dr Guillaume PINS (GP) 01 46 74 42 07
Dr Marina POURQUERY (MP) 01 46 74 37 28
Dr. Christophe QUILLIEC (CQ) 01 46 74 42 95
Dr. Corinne RABOTEAU (CR) 01 46 74 37 28
Dr. Emmanuel SAINT FAUST (ESF) 01 46 74 42 96
Dr. Nicolas VERRUE (NV) 01 46 74 23 61
Internes 01 46 74 43 33 poste 30 15
   

 

Partager cet article
Repost0
Published by Dr Thierry FIEROBE - dans G.Bl.
23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 00:38

TC

TRAUMATISME CRANIEN (TC)
(Dr. T. Fierobe le 10 fév. 2007 - d'après protocole SFUM - mis à jour 1998)
en cours de révision

Tout TC doit être classifié, selon la classification de Masters, par l'urgentiste d'accueil afin d'optimiser demande d'imagerie et conduite à tenir. Tout TC est potentiellement un traumatisé du rachis cervical.

CLASSIFICATION DE MASTERS :

  • Masters 1 : asymptomatique, céphalées, sensation ébrieuse ; hématome, blessure ou abrasion du scalp ; absence de signe des groupes 2 et 3.
  • Masters 2 : Tr. de la conscience initial ; céphalées progressives ; intoxication associée ; anamnèse imprécise ; crise comitiale ; vomissements ; amnésie post traumatique, polytraumatisme ; lésions faciales sévères associées ; signes fracture basilaire ; possibilité de fracture avec atteinte pénétrante ; enfant de moins de 2 ans.
  • Masters 3 : Glasgow < 13 ; signes neurologiques focaux ; diminution progressive de la conscience ; plaie pénétrante ; embarrure probable.

Si malaise à l'origine du TC, quelque soit le Masters, chercher :
            - une syncope cardio-vasculaire (ECG)
            - une comitialité (EEG)
            - une hypoglycémie (glycémie)
            - une intoxication médicamenteuse (rech. toxiques)
           
- une intoxication au CO (HbCO)
            - un éthylisme (alcoolémie)

MASTERS 1 : Pas de bilan ni imagerie sauf si signe d'atteinte cervicale ou malaise initial.
    Les recommandations sont de garder ces patients 4 à 6 heures en surveillant toutes les heures le Glasgow, TA et Fc, signes de localisation, symétrie et aréactivité pupillaire.
    Si ils ont stables après 6 heures, Glasgow 15, le retour domicile est autorisé (avec surveillance possible par l'entourage pendant 24h.) sinon TDM cérébrale et poursuite surveillance 24h.
    En cas de décision de retour à domicile, remettre et expliquer la fiche de surveillance TC au patient ou à ses proches.

MASTERS 2 :
    Conduite à tenir immédiate :
        - Installation en déchocage ou traumatologie 3
        - Prise constantes, FR, T°, EVA 
        - Pose VVP avec serum physiologique garde veine
        - Prélèvements biologiques à cette occasion (NFS, plaq, TP TCA, Groupe-Rh-RAI, Iono, urée et créat.)
       
- Collier cervical au moindre doute
        - Autre bilan si malaise initial
        - TDM cérébrale (appeler les postes 3387 ou 3739)
        - Rx rachis cervical +/- RP.

    Transfert en NEUROCHIRURGIE : après transmission du scanner (télétransmission ou coursier) et accord du service d'arrivée, si embarrure, plaie pénétrante du cuir chevelu, ou autre anomalie TDM justifiant un geste chirurgical, ou si altération de la conscience (G< 13) avec TDM initial normal.

    Hospitalisation en UHCD pendant 6 h.: en l'absence de lésion au scanner

  • - Surveillance horaire : constantes, FR, SaO2, scope, glasgow, pupilles
  • - Rech. signe de gravité : G < 13 ; anisochorie, myosis serré bilat ou mydriase bilat aréactive ; Convulsions généralisées ; Signes de localisation
  • - Eviter toute agitation, traiter la douleur, maintenir euglycémie la plus précise possible.

    Poursuite séjour UHCD pendant 24-48 heures : si 13 < G < 15 et si surveillance impossible par la famille.

    Retour à domicile : si TDM cérébrale normale, surveillance 6h. en UHCD stable avec G = 15, et...surveillance possible par l'entourage durant 24h.
          Remettre et expliquer la fiche de surveillance TC au patient ou à ses proches.

MASTERS 3 :
    Conduite à tenir immédiate : identique à Masters 2 avec installation exclusive en salle de déchocage, et en fonction du score de Glaqgow
        Si G < 10 :
Prévenir réanimateur médical (poste 3562 ou 4311)
                - Préparation matériel d'intubation ; mise en route respirateur
                - Libération des VAS ; Canule de Guedel
                - Pré-oxygénation à l'ambu facial, O2 fort débit
                - Intubation oro-trachéale (sonde la plus grosse possible)
                - Stabilisation hémodynamique : PAs idéale = 120
                - Eviter agitation et si convulsions : Hypnovel 2 à 4 mg/h.
               
- TDM cérébral et cervicale avec équipe Senior-IDE, scope....
                - Mannitol 20% si HTIC : 0,5 g/kg. en 20 min.
                - Avis neuro-chirurgical et transfert

        Si 10 < G < 13 : c'est l'évolution qui dicte la différence de conduite avec Masters 2
                - TDM cérébral et cervical avec équipe Senior-IDE, scope
                - Transfert en neurochirurgie si TDM anormal ou si Glasgow reste < 13.

    Transfert en NEUROCHIRURGIE : après transmission du scanner (télétransmission ou coursier) et accord du service d'arrivée, anomalie TDM justifiant un geste chirurgical, ou si altération de la conscience (G< 13) avec TDM initial normal.

    Hospitalisation en UHCD pendant 6 h.: en l'absence de lésion au scanner, si G devenu supérieur à 13. La surveillance est la même que pour les TC Masters 2.

    Poursuite séjour UHCD pendant 24-48 heures : si 13 < G < 15 ou si surveillance impossible par la famille.

    Retour à domicile : si TDM cérébrale normale, surveillance 6h. en UHCD stable (y compris signe de localisation stable) avec G = 15, et...surveillance possible par l'entourage durant 24h.
          Remettre et expliquer la fiche de surveillance TC au patient ou à ses proches.

Partager cet article
Repost0
Published by Dr Thierry FIEROBE - dans Traumatologie
22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 01:59

SYNDROMES MENINGES de l'ADULTE
Dr. T. Fierobe le 21/02/2007, d'après la conférence d'actualisation
de la SFAR 1996, mise à jour en 2001

Ensemble des symptômes liés à une irritation des enveloppes méningées, il est le plus souvent dû à des affections nécessitant des examens et un traitement qui doivent être débutés en urgence si l'on veut préserver le pronostic vital. Il s'agit souvent de patients jeunes, de moins de 50 ans.

DIAGNOSTIC POSITIF :
    Céphalées : Constantes. Intenses, diffuses, non calmées par antalgiques classiques, à début souvent brutal, exagérées par lumière (photophobie), bruits et mouvements.

    Vomissements : classiquement en jet, inconstants.

    Raideur de nuque : douleur et résistance croissante lors de la tentative de flexion de la tête sur le tronc. Elle peut être discrète voire absente en particulier chez le sujet âgé. Elle est majorée par le maintien des jambes en extension : signe de Brudzinski ; si on relève les MI en extension sur le tronc, la tête se rejette en arrière et les céphalées augmente : signe de Kernig.

    Troubles du comportement : ds 2/3 des cas ; confusion, tr. de la conscience.

AUTRES SIGNES A RECHERCHER :

  • - Syndrôme infectieux : ORL, bronchopulmonaire, viral et notion de prise récente d'antibiotique.
  • - Coter l'état de conscience : Glasgow
  • - Signe de localisation neurologique ; une crise convulsive généralisée n'en est pas un, à moins qu'elle ait débuté par une crise partielle.
  • - Etat hémodynamique
  • - Signes cutanés, en particulier purpura (le cercler pour juger de sa rapidité d'extension).
  • - Mode d'installation : brutal ou plus progressif ; facteur déclenchant ?
  • - ATCD : TC ou chir. cranio-faciale ; rhinorrhée ou otorrhée ; alcoolisme ; asplénisme ; voyage en zône tropicale ; positivité VIH.

La PONCTION LOMBAIRE : est le critère exclusif du diagnostic. Rien ne doit la retarder +++ sauf dans les 2 cas où le scanner cérébral est le premier examen à prescrire :
                        - Diagnostic suspecté = hémorragie méningée
                        - Présence de signe de localisation

Devant un coma fébrile,
un syndrome méningé avec purpura extensif ou choc, l'antibiothérapie doit être débutée dans les minutes
qui suivent l'examen clinique,
après avoir pratiqué 2 hémocultures

La PL est faite dans un 2ème temps

Devant un syndrome méningé fébrile
avec signe de localisation,
hémocultures et antibiothérapie
doivent précéder l'envoi du patient au scanner

   Dans les autres cas, poser VVP en prélevant un premier bilan bio (Groupe Rh RAI, 1ère hémoc, NFS-CRP, Iono urée et créat, glycémie) et perfuser le patient avec serum NON glucosé avant PL. Puis faire PL en recueillant si possible 4 tubes : biochimie, cytologie, bactériologie, 1 tube supplémentaire à garder à 4°C pour recherches ultérieures (antigènes solubles, anticorps, interféron, virus).
    Noter si le LCR est hypertendu et son aspect macroscopique :
        - Clair : attendre les résultats du direct pour débuter un traitement
        - Trouble = Méningite bactérienne = début antibiotique
        - Uniformément sanglant incoagulable = Hémorragie méningée
    Le LCR doit être rapidement amené au laboratoire et examiné en urgence par le biologiste (le prévenir avant réalisation de la PL).

    La Glycorachie normale est égale à 60% de la glycémie prélevée juste avant la PL. Un taux < à 50% de la glycémie ou < 0,4 g/l. doit être considéré jusqu'à preuve du contraire comme le signe d'une méningite purulente (bactérienne, tuberculeuse, ou mycosique).
    Se méfier chez le diabétique, où le rapport glycorachie / glycémie peut être < 0,3-0,4 si la glycémie est haute.
    C'est le premier examen à se normaliser (en 24-48h.) après antibiothérapie efficace.

    La Protéinorachie normale est < à 0,4 g/l. Elle augmente entre 1 et 5 g/l en cas de méningite bactérienne ou tuberculeuse, rarement dans les autres affections neurologiques.

ORIENTATIONS DIAGNOSTIQUES et THERAPEUTIQUES : en fonction des résultats de la PL.

Aspect
LCR

SANG

CLAIR

TROUBLE

Cellules

Formule
sanguine

 Lymphocytes
< 500 / mm3

 Lymphocytes
< 500 / mm3

 Polynucléaires
> 500 / mm3

Glyco-rachie

= Sang

 Nle

 < 50% gly
ou 0,4 g/l

< 50% gly
ou 0,4 g/l 

Protéino-
rachie

= Sang

 < 1 g/l

 > 1 g/l

>> 1 g/l 

Diagnostic
présumé

Hémorragie
méningée

Méningite virale 

BK
Cryptocoque

 Méningite
bactérienne

Trait.
urgent

Transfert neurochir

Aciclovir si
encéphalite 

Anti-tuberculeux
Fungizone IV 

Antibiotiques

Ex. direct /
Germes
Antibio.

Négatif

Négatif

Négatif

CG+
Pneumocoq
C3G+/- vanco

CG-Méningocoq
Amoxicilline

BG+/Listeria
Amoxicilline

BG-/Hémophilus
C3G

si négatif,
C3G

ANTIBIO-PROPHYLAXIE :
    Elle ne se justifie qu'en cas de méningococcie avérée, c'est à dire lorsqu'un méningocoque est identifié à l'examen direct du LCR ou après cultures.
    Elle ne se donne alors que chez les sujets contacts proches (plus d'une heure ou répétés, à moins de 1 mètre) dans les 10 jours précédents le diagnostic

Rifampicine 20 mg/kg/j. en 2 prises pendant 48 heures

Partager cet article
Repost0
Published by Dr Thierry FIEROBE - dans Neurologie
21 février 2007 3 21 /02 /février /2007 12:00

UTILISATION du KALINOX* aux urgences
Drs. V. Triolaire et T. Fierobe mis à jour le 25/03/2007

1- DEFINITION :
Il s'agit d'un médicament gazeux à la fois analgésique et permettant l'obtention d'un état de relaxation et de sédation consciente. D'absoption et d'élimination exclusivement respiratoire, ses délais d'action et d'élimination de 3 min. nécessitent son administration en continu pendant toute la durée du geste douloureux, sans excéder 1h. en continu.

2- CONTRE-INDICATIONS
    - Patients nécessitant une ventilation en O2 pur
    - Hypertension intra-crânienne
    - Altération conscience empéchant la coopération du patient
    - Pneumothorax ; bulle d'emphysème pulmonaire
    - Embolie gazeuse ; accident de plongée
    - Distension gazeuse abdominale
    - Trauma facial sur la zône d'application du masque
    - 3 premiers mois de grossesse.

3- EFFETS SECONDAIRES : rares,ils régressent dans les minutes qui suivent l'arrêt de l'inhalation (euphorie, rèves, paresthésies, approffondissement de la sédation, sensations vertigineuses, nausées et vomissements, angoise, agitation, modifications des perceptions sensorielles).

4- INTERACTIONS : potentialisation avec les médicaments à d'action centrale (opiacés, benzodiazépines, autres psychotropes..).
En cas d'association, les risques de somnolence, de désaturation, de vomissements et de chute tensionnelle, sont accrus : une évaluation et une surveillance par un médecin urgentiste sont  nécessaires.

5- UTILISATION des Bouteilles et Détendeur-débitmètre :

  • - L'ensemble doit être maintenu en position verticale, arrimé à plus de 0°C
  • - Vérifier la pression dans la bouteille avant et après chaque utilisation (et la changer si P.rest < 10 bar)
  • - Pour ouvrir le robinet : le tourner lentement et complètement en sens inverse des aigilles d'une montre, puis d'1/4 de tour dans le sens des aiguilles d'une montre.
  • - A haut débit : le système peut siffler ou se couvrir de givre (pas de conséquence)
  • - Ne pas tenter de réparer un robinet défectueux
  • - Signaler toute disparition suspecte à la pharmacie

6- ADMINISTRATION :
Elle est faite dans les locaux adaptés (aux urgences de l'HPA : salle de suture, salle de médecine, salle de déchocage) : bien ventilés, équipés d'une source d'O2, d'une aspiration et d'un scope.

Elle se fait selon prescription médicale, par le personnel infirmier formé, en présence d'un médecin urgentiste formé, pour une durée toujours inférieure à 60 min.

Elle se fait par l'intermadiare d'un masque facial adapté à la mrphologie du patient, équipé soit d'une valve auto-déclenchante soit d'une valve anti-retour.

La surveillance est essentiellement clinique (TA, SaO2, vigilance). L'administration doit être immédiatement interrompue en cas de perte du contact verbal.

Expliquer aux patients, les buts, effets et mode d'administration du Kalinox ("vous serez détendu, détaché de l'environnement, en état de sédation consciente...)" et :
    - Monitorage scopé, matériel d'aspiration prêt....
    - Appliquer le masque 3 min. avant réalisation de l'acte
    - de la façon la plus étanche possible et demander de respirer normalement.
    - Régler le débit sur la ventilation minute du patient (soit le juste nécessaire pour que la reserve ne se dégonfle pas).
    - Poursuivre l'inhalation pendant toute la durée de l'acte
    - Retirer le masque si agitation ou pas de réponse aux ordres simples
    - Surveiller les patients jusqu'à retour à la vigilance antérieure ou disparition des effets indésirables

Changer masque et filtre antibactérien à chaque patient ; changer kit d'administration tous les 15 patients.

7- ACTES CONCERNES :

  • - Réduction de fractures simples ou luxations périphériques
  • - Manipulations de traumatisés douloureux
  • - Premiers pansements de brulûre
  • - Evacuations de collections cutanées superficielles
  • - Extractions de corps étrangers
  • - Cures de thromboses hémorroïdaires
  • - Sutures chez l'enfant, surtout si petit et apeuré
  • - Poses perfusions chez l'enfant très anxieux
  • - Ponctions lombaires, myélogrammes
  • - Drainages thoraciques d'épanchements non gazeux
  • - Tous actes agressifs chez hyper-anxieux
  • - idem chez "hancapés mentaux"

    8- LIVRE "SURVEILLANCE MATERIEL" : (à garder avec le chariot porte-bouteille)
    Noter à chaque utilisation :
            - Date et heure
            - Nom, prénom, Age ou DDN du patient
            - Type d'acte
            - N° d'utilisation kit de connexion (changer si > 15)
            - Pression bouteille avant utilisation (changer si < 10)
            - Débit utilisé et durée totale d'utilisation
            - Pression bouteille après utilisation (changer si < 10)
            - Nom médecin prescripteur et IDE

Partager cet article
Repost0
Published by Dr Thierry FIEROBE - dans Douleur
19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 23:22

EMBOLIE PULMONAIRE
Dr. T. Fierobe le 20/02/2007, d'après consensus d'actualisation SFAR 1999, 2001

Obstruction embolique aiguë de la circulation pulmonaire dont le risque est vital et la fréquence très élevée (100.000 cas/an en France) et probablement sous évaluée (12 à 15% des DC hospitaliers en Suède, où les autopsies sont systématiques). Leur définition clinique distingue 3 grands groupes :
    - EP massives : EP responsable d'une hypoTA ou choc
    - EP sub-massives : VD dilaté en écho. sans choc ni hypoTA
    - EP non graves : les plus fréquentes.

SUSPICION CLINIQUE : tout est possible et "quand on y pense, on y pense pas encore assez...". La probabilité clinique s'appuie sur le calcul du score de Wells (maxi = 12,5) ou du score A.S.E. (probabilité d'EP > 79% si score > 8), en dehors des rares formes cliniques principales :
    - forme pneumologique : infarctus pulmonaire avec hémoptysie
    - formes cardiologiques :
        + Dyspnée avec pfs choc ou signes droits
        + Douleur +/- dyspnée +/- syncope
        + Choc à PVC augmenté

EXAMENS COMPLEMENTAIRES

 

Examens

Résultats

PULMONAIRES

GdS 

Effet shunt ds 50% des EP
(hypoxie, hypocapnie ; parfois hypercapnie) 

 

 Rx

 Le + svt normale,
mais rech : atélectasie, ép.pleural, élévation coupole, dilatation AP, hyperclarté segmentaire, infarctus pulmonaire

 

DDimères 

Méthode Elisa.
Intérêt si négatifs (< 0,5)
(élimine EP ds 98%)
Si Wells > 7, ne pas en tenir compte (3% de DDimères nég ds EP Wells 7)

 

 Scintigraphie

6 incidences à confronter à Wells car comme les DDimères,
bonne VPN

 

 Angioscanner
thoracique

 Examen de référence,
inutile si diagnostic évident (Wells fort, Doppler +), ou éliminé (Wells faible, DDimères négatif)

 CARDIAQUES

 ECG

Signes très inconstants : 
Tachycardie sinusale ; BBDt ; S1Q3 +/- T nég en D3aVf ; T nég de V1 à V3 ; PseudoIDM

 

 Echographie TT et ETO

 Rech. signe de gravité,
et élimine : tamponnade, dysfonction VG et infarctus VD, foramen ovale perméable (avec embols paradoxaux), thrombus des cavités dtes ou de l'AP

 VEINEUX

 Echo-doppler

 Présence de TVP
ds 50% seulement des EP

BIOLOGIE

NFS, plaq, hémostase, iono, urée, créat
Troponinémie, BNP

ATIII, Protéines C et S, résistance à la protéine C activée

 la STRATEGIE DECISIONNELLE : repose sur le score de Wells, le dosage des DDimères et l'angioscanner thoracique. La scintigraphie de V/P n'a d'intérêt que si angioscanner contre-indiqué, de mauvaise qualité ou indisponible.
    Si l'EP est éliminée et en l'absence d'autre diagnostic, il est impératif d'adresser le patient en consultation de pneumologie.
    Si Wells > ou = à 7 : Faire angioscanner thoracique qui éliminera ou affirmera l'EP. Il est inutile dans ce contexte si un doppler veineux préalable montre une TVP.

    Si Wells < 7 : la négativité des DDimères élimine l'EP. En revanche si ils sont positifs, il faut faire un angioscanner thoracique pour être certain qu'il n'y a pas d'EP (3% d'EP ds ce contexte !!!)

TRAITEMENT :
    EP non massive : HOSPITALISATION en UHCD ou médecine :

  • - O2 nasal : si SaO2 < 92%.
  • - Héparine non fractionnée (HNF) : bolus IV de 80-100 ui/kg, puis 500 ui/kg/24 h. à adapter pour avoir ratio TCA = 2 à 3, sauf si existence d'un anticoagulant circulant (réglage alors sur héparinémie à maintenir entre 0,3 et 0,6 ui/ml. Penser à surveiller plaquettes à J0 et J5 puis 2 fois par semaine.
  • - ou HBPM (Innohep ou Lovenox) : 175-200 u aXa/kg/24h. en l'absence de CI (Grossesse, I. rénale sévère, obésité, sujets âgés). Surveillance plaquettes 2 fois par sem. et activité aXa (seulement chez sujets âgés et IR) à maintenir entre 0,5 et 1 u/ml.
  • - Relai AVK : entre J1 et J3, avec 5 jours de chauchement avec héparine, jusqu'à ce que INR soit stable 2 jours consécutifs. Poursuite des AVK 3 à 6 mois, plus si facteur de risque hématologique ou carcinologique.

    EP massive : HOSPITALISATION en réa : (Rappel = EP avec HypoTA et/ou choc +/- TJ, pfs syncope ou mort subite réssuscitée ; toujours gros VD hypokinétique en écho TT).

OXYGENER

O2 nasal le plus souvent suffisant
Ventilation mécanique (préférer intubation par voie orale en cas d'éventuelle fibrinolyse) si choc sévère avec tr. de la conscience,
ou si arrêt circulatoire

Autres traitements symptomatiques

 EXPANSION
VOLEMIQUE

DROGUES
VASO-ACTIVES
 

 VASO-
DILATATEURS

 500 ml Colloïde
si pas de TJ ou POD < 10
sinon...prudence+++ et seulement si monitoring invasif ou écho.

Dobutrex
ou
Noradrénaline 

 Ventilation mécanique avec NO (baisse les résistances artérielles pulmonaires)

 TRAITEMENT ETIOLOGIQUE

 Anticoagulants
Préférer HNF
Relai AVK dès que hémodyn. stable et disparition des effets de la fibrinolyse, ou du foie de choc

Thrombolyse
si choc franc
Respecter CI

rtPA (Actilyse)
200mg en 2h.

Embolectomie
que si echec du reste ou CI à la fibrinolyse. 

 INTERRUPTION CAVE si

 CI anticoagulants

Récidive sous traitement bien conduit 

suite EP massive 

 Noter que des filtres caves provisoires sont à l'étude
pour CI absolue temporaire aux anticoagulant, et aussi parce que les filtres définitifs ont des complications propres (migrations, ruptures vasculaires) et majorent le rsique de TVP tardive


Partager cet article
Repost0
Published by Dr Thierry FIEROBE - dans Cardio-vasculaire
19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 23:01

SCORE de WELLS
Score de probabilité clinique pour les embolies pulmonaires

On dit que la probabilité clinique est :
                           - faible si Wells de 0 ou 1
                           - intermédiaire si Wells de 2 à 6
                           - forte si Wells > ou = à 7

Facteur prédictif

SCORE

ATCD thrombo-emboliques

1,5

Fc > 100 bpm

1,5

 Alitement de plus de 3 j. ou chirurgie majeure (AG ou ALR) récente de moins de 12 sem.

1,5

 Présence de signe(s) de TVP

3

Pas de diagnostic alternatif 

3

 Hémoptysie de sang noir

1

Néoplasie connue

1

Partager cet article
Repost0
Published by Dr Thierry FIEROBE - dans Scores
17 février 2007 6 17 /02 /février /2007 00:50

Préparation d'une SERINGUE ELECTRIQUE

    Les prescriptions de débit des seringues électriques (SE) sont très souvent ajustées dans le temps en fonction de l'état des patients. Il est ainsi plus simple que la préparation de la seringue permettent l'affichage direct du débit par la SE.

Dopamine - Dobutamine : Pour ces catécholamines, il faut connaitre le poids du patient et .. :

3  x  poids (kg)

est la dose (en mg) de catécholmine à diluer dans 50cc avec de l'eau ppi. Ne reste plus qu'à afficher la vitesse de du pousse-seringue pour avoir le débit correspondant en gamma/kg/min.

Par exemple, pour un patient de 67 kg :
    - Dopamine (amp. 200mg/5ml) : 200 / 50 / V4  =  4 gamma/kg/min.
    - Dobutamine (amp. 250mg) : 250 / 50 / V8 =  9,95 gamma/kg/min.

Pour les autres molécules : l'idéal est d'avoir un débit affiché par la SE en mg/heure. Il suffit ainsi de préparer, par exemple, 30mg de la molécule dans 30ml (en complétant avec de l'eau ppi) et d'afficher ensuite le débit désiré.
Par exemple : Risordan (amp. 10mg/10ml) : 30 / 30 / V1, donne un débit de 1 mg/h.

Cependant quelques variations sont envisageables pour les petits débits ou les hauts débits.
Par exemple :
    - Salbutamol (amp. 5mg/5ml) : 5 / 20 / V1, donne un débit de 0.25mg/h
    - Hypnovel (amp 50mg/10ml) : 250 / 50 / V2, donne un débit de 10mg/h

Partager cet article
Repost0
Published by Dr Thierry FIEROBE - dans Techniques infirmières
13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 07:47

ASTHME et ASTHME AIGU GRAVE
Dr. T. Fierobe le 13 fév. 2007, conf. consensus Oct 1988, révisée en fév.2002

Si certaines crises sont à l'évidence grave, il est fondamental de reconnaître devant toute crise d'asthme "banale" les éléments péjoratifs car la plupart des asthmes mortels évoluent en moins de 24h. voire en moins de 2h. :

  • - Terrain : asthme ancien, instable, sous traité ; déjà hospitalisé pour une crise dans l'année ; sexe masculin ; corticothérapie ds les 3 mois ; atcd d'intubation ; tabagisme poursuivi et abus de sédatifs.
  • - Syndrôme de menace d'asthme : augmentation de la fréquence et de la sévérité des crises ; moindre sensibilité aux traitements ; périodes intercritiques de moins en moins asymptomatiques
  • - Crise : ressentie comme inhabituelle par sa rapidité et son intensité, en plus des signe de gravité ci dessous.

Si une crise présente des éléments suspects de gravité, mettre en place une VVP avec serum physiologique garde veine et prélèvement d'examens biologiques (au minimum : NFS, CRP, iono, urée et créatinine). Faire gazométrie et Rx pulmonaire.

 

GRAVITE

DETRESSE

Difficultés à parler ou tousser

Troubles de la conscience

Orthopnée, sueurs, cyanose,
tirage SCM, agitation

Pauses ou arrêt respiratoire,
silence auscultatoire

Fc > 120 ; FR > 30 ; SaO2 < 90%

Collapsus

DEP par Peak Flow
< 150 ou 50%

DEP non réalisable

Normo- ou hyper-capnie

Hypercapnie > 50

 

TRAITEMENT D'EMBLEE

Aerosol : Terbutaline (Bricanyl*) : 5mg (enfant 0,05 à 0,15 mg/kg)
+ Ipratropium (Atrovent*) : 0,5 mg (enfant < 6 ans : 0,25mg)
Pose VVP si gravité suspectée
Débit d'O2 suffisant quelque soit la capnie

2° et 3° aérosols, mêmes doses,
Terbutaline + Ipratropium

REEVALUATION après 10 min.

FR, parole, tirage, auscultation, Peak Flow

EN L'ABSENCE D'AMELIORATION :

AGGRAVATION

DETRESSE

Salbutamol IVSE
Adulte : 0,25 à 0,5 mg/h.
Enfant : 0,5 microg/kg/min

Intubation "la main forcée"
Ventilation invasine (VI)

Doubler les doses ttes les 5 min.
jusqu'à 5 mg/h. (ad)
5 microg/kg/min (enf)
(attention à la tolérance de la Fc)

FiO2 élevée
Basse fréquence
Petit VT

Solumedrol IV 1-2 mg/kg

Adrénaline 0,1 à 1mg/kg/min
efficacité non certaine...

Rédhydratation IV
Serum physio +/- Kcl
(Vigilance sur kaliémie avec béta+...)

Restaurer ou maintenir
la volémie

O2 au masque à fort débit

VI à haut resque
Appeler réanimateur et....

Hospitalisation rapide
en réanimation

 Hospitalisation au plus
vite en réanimation

    Modalités de l'intubation : Intubation et VI ont une morbidité et mortalité immédiates telles qu'elles ne doivent être envisagées que "la main forcée", devant une dégradadtion malgré un traitement bien conduit ou lorsque la présentation est grave d'emblée.
    En l'absence d'arrêt circulatoire, l'intubation se fait en décubitus dorsal, précédée d'une pré-oxygénation au masque à haute concentration et d'une induction en séquence rapide en position assise. Utiliser préférentiellement un curare d'action rapide et la kétamine en raison de ses éventuelles propriétés broncho-dilatatrices.

    Modalités de la ventilation : Cette ventilation appliquée à un malade asphyxique, sur poumons distendus à hautes résistances des voies aeriennes est à haut risque d'accident (chute du débit cardiaque, pneumothorax ...). Toutes les modalités ont pour objectifs d'oxygéner le patient sans appliquer de pressions trop élevées sur les voies aériennes. Le débit d'insufflation est règlé au plus haut afin de raccourcir le temps d'insufflation afin de prolonger le temps expiratoire.

 Réglages initiaux

 Adulte

Enfant 

 FR basse

6 à 10 

 8 à 12

 petits VT

 6 à 8 ml/kg

 Débit inspiratoire
élevé, d'où I/E bas

 I/E = 1/4

 FiO2 élevée

au moins 60%

Ces réglages sont ensuite ajustés pour obtenir une pression de plateau télé-expiratoire (Pplat.) de l'ordre de 30 cmH2O et une PaO2 au moins égale à 80 mmHg, sans que la capnie soit un élément de décision. Ce type de ventilation nécessite d'avoir à disposition une machine performante permettant le choix de ventiler en mode pression ou en mode volumétrique (préféré par certaines équipes car permettant d'insuffler un même VT en un temps plus court, au prix d'une pression de pointe certes plus élevée mais non délétère car comprenant une importante part résistive et ne reflétant ainsi pas la pression de distension alvéolaire).
La surveillance de la Pplat. suffit à l'évaluation de l'hyperinflation dynamique, plus que la mesure de la PEPi qui est plus aléatoire. L'application d'une PEPe n'a pas d'indication dans l'AAG.

    Modalités de la sédation : la stratégie "d'hypoventilation contrôlée" nécessite souvent une sédation profonde, avec parfois nécessité d'une curarisation (au mieux par bolus intermittents pour prévenir le risque d'atteinte neuro-myopathique) sans particularité si ce n'est qu'il s'agit souvent de ventilations de courte durées dont la sédation doit être rapidement réversible, pour permettre un sevrage rapide.

En dehors d'un AAG, l'AMELIORATION : se juge sur des critères prédictifs reposant sur l'évolution du

DEP en pourcentage de la valeur théorique ou de la valeur optimale


    Chez l'Adulte : La réponse au traitement initial est classé en 2 catégories en fonction du DEP évalué par Peak Flow après 2 heures de traitement :
            - DEP > ou = 70% : bonne réponse ; retour au domicile
            - DEP < 70% : réponse insuffisante ; traitement complémentaire
    La réponse au traitement complémentaire est classée en 3 catégories, après évaluation 3 à 4 heures plus tard :
            - DEP > ou = 70% : bonne réponse ; retour au domicile
            - DEP 50 à 70% : réponse intermédiaire ; cas par cas
            - DEP < 50% : réponse insuffisante ; hospitalisation

    Chez l'enfant : l'hospitalisation n'est pas nécessaire si les critères suivants sont présents après 2h. de traitement :
                      - DEP > 60-70%
                      - FR < 30 (si âge > 5 ans)
                      - Pas de tirage ou battements ailes du nez
                      - Enfant pouvant dire clairement qu'il se sent bien
                      - Compréhension du traitement par les parents
                      - Acheminement rapide possible vers un hôpital
                      - Disponibilité des médicaments

Retour DOMICILE

HOSPITALISATION

Si bonne réponse clinique

sinon

si DEP > 70%

en UHCD ds un 1er temps

si patient coopérant et entouré

Aerosols 4 fois par jour
Terbutaline 5mg (enfant 0,1 mg/kg)
Ipratropium 0,5 mg (enfant = 0,25mg)

Traitement de sortie
fonction du trait. antérieur ;
au minimum...

Solumedrol IV
1 à 2 mg/kg/24h.

Ventoline Spray : 2 bff. x 3/j.

+/- Salbutamol IVSE

Solupred 1mg/kg pdt 5 j.

Kinésithérapie respiratoire

Consultation Pneumologie

Antibiotiques si surinfection

Partager cet article
Repost0
Published by Dr Thierry FIEROBE - dans Réanimation
13 février 2007 2 13 /02 /février /2007 07:15

SCORE de WELLS modifié
Score de probabilité clinique pour les thromboses veineuses profondes (TVP)

Un score > ou = à 2 est en faveur d'une probable TVP

Facteur prédictif

SCORE

Néoplasie active au cours des 6 derniers mois, ou palliative

1

Plâtre ou paralysie de MI

1

 Alitement de plus de 3 j. ou chirurgie majeure (AG ou ALR) récente de moins de 12 sem.

1

 Induration sur le trajet d'une veine profonde

1

Oedème de tout une jambe 

1

 Tuméfaction > 3 cm du côté atteint (mesurée 10 cm sous la tubérosité tibiale)

1

Oedème prenant le godet du côté atteint

1

Circulation veineuse collatérale non variqueuse

1

ATCD documenté de TVP

1

Présence d'une alternative diagnostique

-2

Partager cet article
Repost0
Published by Dr Thierry FIEROBE - dans Scores