11 mars 2007
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MEDICAMENTS DERIVES du SANG
INFORMATION SYSTEMATIQUE du PATIENT avant TRAITEMENT
LISTE DES MEDICAMENTS CONCERNES :
Fractions coagulantes - Facteur VIII anti-hémophilique A
- Facteur IX anti-hémophilique B
- Facteur Willebrand
- Fibrinogène
- Complexe prothrombinique (PPSB)
- Facteur XIII - Facteur VII
Facteurs produits par génie génétique
- Facteur VII
- Facteur VIII
- Facteur IX - Facteur Willebrand
Immunoglobulines humaines
- Immunoglobulines intraveineuses polyvalentes
- Immunoglobulines spécifiques IV : anti-D, anti-HBs
- Immunoglobulines spécifiques IM : anti-HBs, anti-tétaniques, anti-rabiques. Albumine
- Albumine humaine à 4 % iso-oncotique
- Albumine humaine à 20 %. Colle biologique à base de fibrinogène INFORMATION :
Madame, Monsieur,
Votre situation rend nécessaire l'utilisation d'un médicament dérivé du sang. C'est un produit fabriqué à partir de sang ou de plasma humain. Il n'est autorisé à ^étre utilisé chez les malades qu'après évaluation de sa qualité, de sa sécurité et de son efficacité. Il peut entraîner des effets indésirables dont il ne faut pas hésiter à communiquer à votre médecin.
La sécurité est assurée par 3 mesures :
- - Sélection des donneurs de sang
- - Tests de dépistage sur chaque don de sang
- - Utilisation pour la fabrication de procédés validés d'élimination et d'inactivation des virus, ainsi que de contrôles intervenant aux différents stades de la fabrication.
Les virus du SIDA, et des hépatites B et C, sont éliminés et/ou désactivés en cours de fabrication. En revanche, le virus de l'hépatite A peut être partiellement résistant au processus de préparation de certains médicaments comme les facteurs de coagulation. Il est recommandé de vacciner, contre l'hépatite A, les malades devant recevoir régulièrement des facteurs de coagulation.
Par ailleurs, dans le monde, aucun cas de maladie de Creutzfeld-Jakob n'est actuellement attribuable aux médicaments dérivés du sang.
Un système de traçabilité permet de suivre ces médicaments de chaque don jusqu'à chaque malade, et de remonter du malade vers les dons qui l'ont concerné. Les pharmaciens qui délivrent ces médicaments sont tenus de conserver les noms des malades ayant reçu chacun des lots.
En outre, l'agence du médicament peut prendre des mesures de rappels des médicaments dérivés du sang, c'est à dire suspendre leur utilisation et faire rappeler par le fabricant les stocks disponibles en pharmacie, dans les services hospitaliers ainsi que chez les malades qui en détiennent.
Si vous vous d'autres questions, nous sommes là pour vous répondre.
Published by Dr Thierry FIEROBE
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9 mars 2007
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RECOMMANDATIONS suite à un TRAUMATISME du POIGNET
Projet
Madame, Monsieur,
Vous avez été examiné aux urgences à la suite d'un traumatisme du poignet. Il n'a pas été constaté de fracture sur les 1ères radiographies pratiquées et il s'agit probablement d'une simple entorse. Une immobilisation vous a été posée si les douleurs et l'impotence sont importantes.
Si les symptômes persistent ou s'aggravent, notamment douleurs et hématome, n'hésitez par reconsulter au cours des 8 ou 10 jours prochain, dans un service d'urgence ou en consultation d'orthopédie.
En effet, certaines fractures peuvent n'apparaître aux radiographies qu'après un certain délai et il est alors parfois nécessaire de les refaire. Parfois, d'autres examens complémentaires plus spécialisés peuvent s'avérer utile.
En cas de doute, vous pouvez toujours nous téléphoner au 01.46.74.37.28.
Notre service reste à votre disposition 24h/24.
Bon courage.
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8 mars 2007
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00:50
RECOMMANDATIONS en cas de PHLEBITE
Projet
Madame, Monsieur,
Vous avez consulté aux urgences et le diagnostic de phlébite a été confirmé. En l'absence de signe de gravité, de complication ou de facteur de risque, votre hospitalisation n'est pas nécessaire.
Le traitement repose sur des injections sous-cutanées quotidiennes et la prise orale dès le premier jour d'un anticoagulant de la classe des antivitamine K (AVK). Son efficacité se mesure par des dosages sanguins répétés, le premier se faisant 3 jours après le début du traitement. Dosages des TP et INR seront ainsi répétés tous les 2 jours et la dose d'AVK sera ajustée par votre médecin, jusqu'à obtenir un taux efficace et stable sur 2 dosages successifs. Les injections pourront alors être arrêtées (Pas avant ! Il y aura donc au moins 5 jours de chevauchement avec prise d'AVK et injections ).
Les AVK sont à poursuivre pendant une durée variable de 3 mois à plus d'un an. Votre médecin traitant appréciera cette durée en fonction de votre risque de récidive.
Vous aurez un écho-doppler de contrôle au 10ème jour de traitement.
Ces médicaments ont leurs risques propres, aussi devez-vous :
- - Vous interdire toute auto-médication
- - Prévenir votre médecin traitant, appeler le 15 ou notre service en cas de vomissements hémorragiques, d'urines rouges, de selles noires et malodorantes ou rouges, de saignement dentaires importants
- - Arrêter les activités professionnelles et les sports à risques.
De la même façon, la phlébite a ses propres risques ; il faut reconsulter rapidement en cas de signe évocateur d'embolie pulmonaire :
- Douleur thoracique
- Apparition d'une toux
- Gène respiratoire
Il faut cependant vous lever et marcher dès le 1er jour. En outre, en position assise ou allongée, il vous faut surélever le membre inférieur pour éviter la stase veineuse (mettre une cale de 5 cm sous les pieds du lit ; poser la jambe sur une autre chaise en position assise). Et, vous devez penser à mettre tous les jours les bas ou collants de contention qui vous ont été prescrits.
Bon courage.
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26 février 2007
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06:00
CONSEILS de SURVEILLANCE
IMMOBILISATION en RESINE
A imprimer à partir du dossier patient dans AMI : RPU/autres/Surv.Immob.
Vous quittez les urgences avec un appareil d'immobilisation en résine. Vous devez en prendre soin, il doit rester propre et au sec. Vous devez le protéger et mettre une sandale (pour le pied si l'appui vous est autorisé).
Respecter l'interdiction d'appui qui vous a été prescrite et pensez à surélever le bras sur un oreiller, ou la jambe en surélevant les pieds de votre lit de 5 cm.
Comme pour tout traitement, il peut survenir des complications (phlébite, trouble circulatoire, infections..) ; ainsi vous devez téléphoner aux urgences les plus proches de chez vous (à Antony : 01 46 74 37 28) devant les signes suivants :
- - Sensation de serrement ne cédant pas après surélévation
- - Doigts ou orteils gourds, pâles, moites, gonflés, ou ne se recolorant pas.
- - Douleurs inhabituelles en particulier au mollet
- - Mauvaise odeur, suintement, fièvre.
- - Appareil abîmé ou devenu trop large.
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26 février 2007
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05:42
CONSEILS de SURVEILLANCE
TRAUMATISME CRANIEN
A imprimer à partir du dossier patient dans AMI : RPU/autres/Surv.TC
Vous ou l'un de vos proches avez été victime d'un traumatisme crânien bénin sans perte de connaissance. L'examen neurologique est normal et il n'y a pas de signe de gravité à cette heure.
Le retour domicile est décidé mais il doit être surveillé assidûment pendant 48 heures, et réveillé 2 fois pendant la première nuit. Les signes suivants doivent vous alerter et vous faire reconsulter un médecin en urgence :
- - Maux de tête importants
- - Vomissements répétés, surtout en jet
- - Agitation ou somnolence importante
- - Comportement anormal
- - Différence de la taille des pupilles
- - Troubles de l'équilibre ou paralysie
- - Convulsions
En cas de - et seulement en cas de - paralysie, convulsions, perte de connaissance ou coma, vous devez appeler directement le Centre 15 (SAMU) au tél. : 15 ou 112.
Pendant les 4 semaines suivantes, et quelque soit le motif de consultation, vous devez signaler ce traumatisme crânien au médecin consulté.
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26 février 2007
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05:08
CONSEILS de SURVEILLANCE
COLIQUE NEPHRETIQUE
A imprimer à partir du dossier patient dans AMI : RPU/autres/Surv.CN
Le médecin que vous avez consulté aux urgences a diagnostiqué une crise de colique néphrétique. Il s'agit de douleurs parfois très vives de la région lombaire pouvant irradier jusqu'à la région inguino-génitale, évoluant par crises, correspondant à la mise en tension des cavités urinaires par un obstacle (calcul le plus souvent).
L'évolution habituelle est l'émission du calcul par les voies naturelles dans un délai variable ; malgré le traitement, vous aurez peut être d'autres crises (pouvant s'accompagner de vomissements). Il faut RECUPERER et FILTRER TOUTES les urines (compresses, filtre à café) pour surveiller la sortie du calcul.
Pendant la migration du calcul (c'est à dire tant que vous ne l'avez pas uriné), il faut re-consulter en cas de FIEVRE, ARRËT des URINES, DOULEURS INSUPPORTABLES, ou IMPOSSIBILITE DE PRENDRE LE TRAITEMENT.
Avant la sortie du calcul, ne buvez pas trop car cela risque d'augmenter vos douleurs. Après celle-ci, vous devez boire 2 à 3 litres d'eau par jour.
Le résultat final de votre examen d'urines (ECBU) sera disponible dans 3 jours au laboratoire de l'Hôpital (tél.: 01 46 74 42 00). En cas d'anomalie, le présenter à votre médecin traitent.
Vous devez, en outre, prendre rendez-vous avec un urologue pour éventuellement contrôler la sortie du calcul, trouver son origine, discuter de la nécessité d'un régime etc..
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